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Pasture for Organic Ruminant Livestock |
Dry Matter Demand Tables For Classes of Dairy Goats |
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Vous rêvez d'exploiter une petite ferme familiale où vous éléveriez 2 vaches pour leur lait, 200 poules pour leurs oeufs et 500 poulets pour leur chair? Abandonnez votre rêve! Au Québec, les lois qui régissent la production et la mise en marché des produits agricoles (plans conjoints, quotas, agences de vente...) sont autant d'entraves au démarrage d'une telle entreprise. Dans La ferme impossible, livre qui approfondit la conférence éponyme qu'il a prononcée aux quatre coins du Québec, Dominic Lamontagne témoigne des difficultés qu'éprouvent tous ceux et celles qui veulent pratiquer une agriculture artisanale, transformatrice et résiliente. Reprenant à son compte les conclusions du rapport Pronovost, il dénonce avec véhémence la législation et les structures industrielles qui sont littéralement en train d’étouffer la relève agricole. Dans sa ligne de mire? L'État québécois et le monopole syndical de l'Union des producteurs agricoles (UPA). «Nos libertés ancestrales ont été prises à la gorge par un tandem ravageur, celui de l’État qui a renoncé à son rôle de législateur au profit d’un syndicat unique qui édicte les règles pour tous. […] Que de gros producteurs se soient approprié la quasi-exclusivité de l’approvisionnement des supermarchés, grâce à un monopole syndical, est déjà contestable. Mais que ce système soit une entrave majeure à la libre exploitation d’une fermette multifonctionnelle est carrément inacceptable. [...] La rage que je ressens, chaque fois que j’évoque cette réalité, est plus vive aujourd’hui que jamais.» Ce livre est un vibrant plaidoyer pour le retour des fermes familiales, la gastronomie du terroir et une réoccupation dynamique du territoire, indissociable du tissu social. Il est temps de redonner aux Québécois.e.s la possibilité de pratiquer une agriculture à dimension humaine, respectueuse de l’environnement, et la liberté de manger les aliments de leur choix. Pour obtenir une copie dédicacée: http://www.enpleinegueule.com/francais/lafermeimpossible/ |
Refaire la société dans une perspective écologique. Voilà bien l’urgence. Mais de quelle perspective parlons-nous ? Que l’on prône un contrôle impitoyable sur la nature – la vision scientiste – ou que l’on se soumette humblement à ses lois - la vision mystique – nous continuons à penser la relation Homme/Nature uniquement en termes de domination et d’assujettissement. Et pendant que nous débattons entre écologistes, la dégradation de l’environnement se poursuit à un rythme effréné, modifiant de façon irréversible l’équilibre écologique. Dans Une société à refaire, Murray Bookchin défend l’idée que la domination de l’humain par l’humain, à l’origine des hiérarchisations sociales, a non seulement permis l’émergence d’un système aussi inégalitaire que le capitalisme, mais a également soumis la nature à ses impératifs d’expansion. Car une économie fondée sur la croissance et la concurrence ne peut que dévorer le monde. D’un autre côté, réduire l’être humain à une espèce animale parmi d’autres, c’est oublier qu’il est avant tout un être social et que cela détermine ses relations au monde naturel. En s’inspirant des idéaux de liberté, l’auteur propose des pistes de travail et de réflexion pour réaliser l’égalité, fondement pratique et éthique de l’écologie sociale. Il réaffirme que seule une critique sociale radicale, enracinée dans une pensée écologique vigilante, peut nous permettre de « refaire » la société et de mettre un frein à la destruction environnementale. « Entre celui qui sollicite humblement auprès du pouvoir et celui qui l'exerce avec arrogance, il existe une sinistre symbiose dégénérative. Tous deux ont en commun l'idée que le changement ne passe que par l'exercice du pouvoir et, plus précisément, le pouvoir de l'État, ce corps professionnel de législateurs, de bureaucrates et de militaires qui se corrompent eux-mêmes. |
235 pages |
En 1973, Schumacher écrit : « Tout soudain, quoique ce ne soit pas entièrement surprenant, le monde moderne, façonné par la technologie moderne, se trouve plongé dans trois crises simultanées. Enpremier lieu, la nature humaine se révolte contre les formes inhumaines de la technologie, de l'organisation et de la politique, qu'elle ressent comme asphyxiantes et débilitantes. Deuxièmement, l'environnement vivant, pilier de la vie humaine, est malade : il gémit et donne des signes d'effondrement partiel. Enfin, troisièmement, quiconque est pleinement informé du problème voit clairement que les brèches ouvertes dans les ressources non renouvelables du monde, particulièrement dans celles en combustibles fossiles, sont telles que se profilent, dans un avenir tout à fait prévisible, de sérieuses restrictions : on court pratiquement à l'épuisement. « Chacune de ces trois crises ou maladies peut se révéler mortelle. J'ignore laquelle des trois risque le plus d'être à l'origine directe de la chute. Ce qui est parfaitement clair, c'est qu'un style de vie qui repose sur le matérialisme, c'est-à-dire sur un expansionnisme permanent, sans limite, dans le cadre d'un environnement limité, ne peut pas durer longtemps. Son espérance de vie est d'autant plus courte qu'il poursuit avec plus de succès ses visées expansionnistes. » pp 107-108, Chapitre 10 - Une technologie à visage humain « Le travail humain est unanimement admis comme source fondamentale de richesse. L'économiste moderne en est arrivé à considérer désormais le « travail » comme un mal nécessaire, ou à peine plus. Pour l'employeur, c'est en tout cas un simple élément de coût, qu'il convient de réduire à un minimum, faute de pouvoir l'éliminer complètement, disons, par l'automation. Pour l'ouvrier, le travail n'a pas d'utilité en soi. Travailler revient à sacrifier son temps de loisirs et son confort, le salaire n'étant qu'une sorte de compensation reçue pour ce sacrifice. L'idéal est donc, pour l'employeur, de produire sans employés et, pour l'employé, d'avoir un revenu sans travailler. « Du point de vue du bouddhisme, la fonction du travail est au moins triple. Donner à l'homme la chance d'exploiter et de développer ses facultés. Lui permettre de dominer son égocentrisme en participant avec d'autres à une tâche commune. Produire les biens et les services nécessaires à une existence décente. » pp 35-36, Chapitre 4 - Le système d'économie bouddhiste «La bonne méthode peut s'énoncer en quatre propositions :
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274 pages, Gouvernement du Québec |
La Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois nous propose un compte rendu complet, inquiet et honnête de l'état particulier de notre agriculture toute québécoise. Lecture obligée pour tous détracteurs au modèle agricole québécois actuel qui empêche l'émergence d'une agriculture plurielle basée sur la libre entreprise, le «Rapport Pronovost» étale au grand jour la douloureuse liste de toutes nos erreurs passées (depuis la Commission Héon) et propose des solutions encourageantes et concrètes. p.43«L'agriculture exprime la personnalité d'un peuple. Par delà les contraintes qu'imposent le climat et l'environnement biophysique, la façon dont on pratique l'agriculture traduit des choix de société et révèle un peu ce que nous sommes et ce qui nous distingue.» p.17«Le diagnostic que pose la Commission se veut limpide : le secteur agricole et agroalimentaire est en train de se refermer sur lui-même.» p.52«Il faut agir et il y a urgence d'agir.» La Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois |
À lire du même auteur: |
«Tout ce que je veux faire est illégal : Histoires de guerre en provenance du front alimentaire local» "How much evil throughout history could have been avoided had people exercised their moral acuity with convictional courage and said to the powers that be, 'No, I will not. This is wrong, and I don't care if you fire me, shoot me, pass me over for promotion, or call my mother, I will not participate in this unsavory activity.' Wouldn't world history be rewritten if just a few people had actually acted like individual free agents rather than mindless lemmings" |
464 pages, En Pleine Gueule Document numérisé optiquement et converti en format texte éditable (OCR) Téléchargez le document PDF de 232 pages (7.5MB) |
Faisant suite aux réclamations de l'U.C.C. (UPA) dans les années 40, le gouvernement québécois met sur pied la commission Héon sur la protection des agriculteurs en 1953. Le comité est composé de trois membres : un juge de district, M.Héon, président du comité, qu'accompagnent le préfet du comté de Portneuf ainsi que le président-général de l'U.C.C. Le rapport de ce comité d'enquête (1955) suggéra la majorité des éléments constitutifs de la Loi M-35.1 sur la mise en marché des produits agricoles, acquiesçant ainsi aux demandes de l'U. C. C. qui réclamait entre autre «une législation donnant le statut juridique aux plans conjoints de commercialisation des produits ("marketing acts and schemes"). Ce faisant, la commission Héon a pavé la voie à la fin de la libre entreprise en agriculture au Québec. Ce n'est que 53 ans plus tard, avec la Commission sur l'Avenir de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire Québécois (rapport Pronovost), qu'un nouveau comité d'enquête sera mandaté par le gouvernement québécois pour faire état de la réalité agro-alimentaire québécoise. Cette fois-ci par contre, on tentera de paver la voie à la ré-émergence de la libre entreprise en agriculture au Québec... Commission Héon p.165(PDF): « Le commerce du Québec est libre : la volonté, l'initiative, les ressources des parties intéressées le créent, l'organisent, le conditionnent, et le conduisent. Le producteur (primaire ou transformateur) recherche le prix le plus élevé, et l'acheteur, le prix le plus bas : en principe c'est la loi de l'offre et de la demande, viciée souvent par les contingences, inhérentes à la production agricole, la force ou la faiblesse économique des secteurs, les exigences, goûts, caprices des consommateurs, et bien d'autres éléments qu'il serait trop long d'énumerer ici. Également, la mutation de notre ancienne économie agricole en économie industrielle, l'exploitation accélérée des ressources de la province, la création de nouveaux centres urbains dans nos diverses régions, souvent éloignés des sources de production, la baisse de la population agricole, ont fait s'éloigner deux anciens amis de tous les jours, ou toutes les semaines : producteur et consommateur. Le temps est passé où le cultivateur des environs portait la viande, les oeufs, le lait ou la crème à la demeure du consommateur de nos petites villes et villages. Un formidable réseau de transport, transformation et distribution s'est créé pour satisfaire les besoins alimentaires de nos centres urbains. La ménagère de Montréal qui recherche les excellentes pommes de terre de l'Île Verte, de Warwick, ou du Nord de Montréal, et celle, de Québec qui préfère les belles pommes Mclntosh de Saint-Hilaire, à moins qu'elles ne soient prêtes à les y aller chercher à la source même, devront rembourser au détaillant les deniers prélevés par le camionnage, l'entreposage, le pré-emballage, la classification des produits qu'elles exigent. L'on peut souhaiter le rétrécissement du circuit de distribution : en fait, on le souhaite pieusement, mais ceux qui le réclament à grands cris, font peu ou rien de positif pour qu'il se réalise. Le relèvement du standard de vie, la hausse des salaires, le goût du moindre effort, le désir d'être bien et commodément servi, font que l'on préfère laisser aux autres le soin d'apporter, de préparer et d'offrir tout prêts (et souvent tout cuits) les produits alimentaires, à deux pas, et quelquefois même sur le seuil du domicile. Dans ces conditions, l'on ne peut parler de réduire sensiblement la distribution.» |
400 pages, Chelsea Green ISBN-10: 1603580298 ISBN-13: 978-1603580298 http://www.amazon.ca/dp/1603580298 |
464 pages, Boréal |
200 pages, Écosociété |
Le jardinier-maraîcher: « Dans ce manuel très pratique, l'auteur partage avec générosité et transparence les méthodes et astuces qui ont fait le succès de ses cultures et la rentabilité de sa micro-ferme. Véritable mine d'informations pratiques, cet ouvrage s'adresse autant au jardinier amateur qu'à une personne qui souhaiterait se lancer en agriculture écologique, de proximité et à échelle humaine. Il nous apprend, étape par étape, comment:
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288 pages, Back Bay Books ISBN-10: 0316033758 ISBN-13: 978-0316033756 http://www.amazon.ca/dp/0316033758 |
«L'équité alimentaire: là où les locavores se trompent et comment manger de façon réellement équitable» p.218 «We must learn to talk sensibly about food, committing ourselves to accepting more complexity, less radicalism, and the wisdom of compromise.» We suffer today from food anxiety, bombarded as we are with confusing messages about how to eat an ethical diet. Should we eat locally? Is organic really better for the environment? Can genetically modified foods be good for you? JUST FOOD... ...challenges conventional views, and cuts through layers of myth and misinformation. For instance, an imported tomato is more energy-efficient than a local greenhouse-grown tomato.≤Français≥ Nous souffrons aujourd'hui d'anxiété alimentaire, bombardés comme nous le sommes de messages parfois contradictoires portant sur la façon de s'alimenter de manière équitable. Devrions-nous «manger-local»? Le «bio» est-il réellement meilleur pour l'environnement? Les aliments génétiquement modifiés peuvent-ils être bons pour vous? «JUST FOOD» remet en question les doctrines conventionnelles et tente de faire la part des choses entre mythes, désinformation et réalité. Par exemple, une tomate importée est plus éco-énergétique qu'une tomate locale élevée en serre.
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216 pages, écosociété ISBN-10: 2923165667 ISBN-13: 978-2923165660 http://www.amazon.ca/dp/2923165667 |
p.17«Nous vivons une période décisive: une période où le changement s'accélère et où l'horreur de ce qui pourrait arriver si nous ne faisons rien et la splendeur de ce que nous pourrions accomplir si nous agissions peuvent l'un et l'autre nous intimider. Ce livre s'appui sur un présupposé simple: que, d'une part, ce que nous pourrions appeler l'ère du pétrole à bon marché (qui a duré de 1859 jusqu'à nos jours) touche à sa fin et que, pour une société qui en dépend absolument, ceci implique d'énormes changements; que, d'autre part, l'avenir avec moins de pétrole pourrait être préférable au présent, si nous le planifions d'avance avec assez d'imagination et de créativité. p.12«Le concept de résilience est au coeur de ce livre. Familier pour les écologistes, mais pas autant pour le reste de la population, ce concept fait référence à l'aptitude d'un système, de l'échelle des individus à celle d'économies entières, à maintenir son intégrité et à continuer de fonctionner sous l'impact de changements et de chocs provenant de l'extérieur. Ce livre avance la thèse qu'il nous faut accorder autant d'importance à la constitution d'une résilience, ou plus exactement à sa reconstitution, qu'à nos autres efforts actuels (et qui n'ont que trop tardé) en vue de réduire radicalement nos émissions de gaz carbonique.» |
À lire du même auteur: |
« Le dilemme de l'omnivore: histoire naturelle de quatre repas » p.116 "I asked Todd Dawson, a biologist at Berkeley, to run a McDonald's meal through a mass spectrometer and calculate how much of the carbon in it came originally from a corn plant: soda 100%, milk shake 78%, salad dressing 65%, chicken nuggets 56%, cheesebuger 52% and french fries 23%". p.268 "As our diet and the diet of the animals we eat shifted from one based on green plants to one based on grain (from grass to corn), the ratio of omega-6 to omega-3 has gone from roughly one to one (in the diet of hunter-gatherers) to more than ten to one. We may one day come to regard this shift as one of the most deleterious dietary changes wrought by the industrialisation of our food chain".≤Français≥ En passant d'une alimentation humaine ET d'une alimentation du bétail reposant essentiellement sur les plantes vertes à une alimentation composée principalement de grain, le ratio oméga-6 pour oméga-3 est passé d'à peu près 1:1 (dans l'alimentation du chasseur-cueilleur) à plus de 10:1. On en viendra peut-être un jour à considérer ce glissement comme l'un des changements les plus dommageables ayant été apporté par l'industrialisation de notre alimentation. p.230 Michael Pollan cite Joel Salatin: "Make no mistake, we're in a war with the bureaucrats, who would like nothing better than to put us out of business" ≤Français≥ Ne vous y trompez pas, nous sommes en guerre avec les bureaucrates, qui n'aimeraient rien de mieux que de nous voir fermer boutique. |
246 pages, ADABio et ITAB |
adabio-autoconstruction.org: « Véritable mode d'emploi de votre autonomie en matière de machinisme agricole, ce livre vous offre méthodes et plans pour construire vous-même 16 outils ou dispositifs adaptés à la pratique du maraîchage biologique. Les fondements de la démarche, les méthodes, les techniques à déployer, les aspects réglementaires, et surtout, des exemples éprouvés par des maraîchers, livrés sous forme de tutoriels ; tout est compilé dans ce guide pour vous permettre d'accéder à une plus grande maîtrise de vos savoir-faire, de votre outil de travail. |
« Chaque année, des centaines de milliers de gens prennent conscience de la stérilité de leur vie sociale, éprouvent le pressentiment des grands bouleversements ou des cataclysmes qui n'épargnent que les peuples primitifs et ils partent pour réapprendre à vivre organiquement dans la nature. Cette nature que la plupart ont seulement abordée en vacances et en week-end, ceux qui n'ont jamais fait pousser qu'un haricot dans un coton humide à l'école communale, ceux qui voudraient bien construire un mur mais qui ne connaissent pas les proportions pour faire du ciment, ceux qui ont toujours pensé qu'il fallait un coq dans un poulailler pour que les poules puissent pondre, ceux qui sont désemparés lorsqu'ils n'ont pas de médecin pour soigner le moindre malaise, ceux qui s'imaginent qu'il faut être tailleur pour confectionner des pantalons ou boulanger pour faire du pain… …Ce livre leur est destiné » Jacques Massacrier |
265 pages, Éditions l'Éclaireur de Beauceville |
« TUBERCULOSE! TUBERCULEUX! SANATORIUM! sont de bien grands mots; alors ceux du «métier» coupent court. Les Anglais ont fait de «tuberculosis» T. B. - ça se prononce «TIBI». Chez-nous, on fait de même, et la tuberculose est devenue «la Tibi»; un tubeculeux, «un Tibi» et le Sanatorium, le Sanne ou San tout court. Dans le langage courant c'est plus facile à dire, et aussi à écrire. Dans ce travail, l'auteur a voulu montrer la réaction provoquée par une attaque subite, sous forme hémorragique, nécessitant un changement complet de vie du jour au lendemain.» J'ai découvert ce magnifique ouvrage datant du début du siècle dernier en m'intéressant à un texte qui en avait été tiré: LE PIONNIER. Vous trouverez ce texte magnifique à la page 197 du livre numérisé. Le livre papier est introuvable. J'en ai trouvé copie à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec et je l'ai numérisé en entier! Un extrait du PIONNIER: «Voulant une grande terre, il travailla rudement. Le sol fut bientôt libre de toute entrave; épierrée, essouchée, la terre se présenta belle et ferme, jeune et vigoureuse, attendant en hâte ses épousailles avec l'homme et sa charrue. Les deux ne se firent pas attendre; les boeufs étaient solides, Solime aussi. Le fer entra dans le sol et la terre s'ouvrit. Tranquillement le tuf découpé se coucha sur lui-même comme une lame de lave qui se retourne, se cabre et se fige. Les sillons, droits et profonds, se succédèrent en cadence. Les guides autour du col, l'homme se tenait attentif et pensif au bois de sa charrue. Le bruit monotone, harmonieux, du soc fendant de son étrave aiguisée la terre vierge le berçait. L'âme du pionnier s'unissait ainsi à l'âme de la terre et, déjà, sa pensée dépassant son travail voyait la houle dorée des blés déferler sous le vent. » |
92 pages, Éditions l'Oiseau Moqueur |
« INTRODUCTION : N'importe quelle matière organique mise en tas n'importe comment viendra tôt ou tard à se décomposer et à ressembler plus ou moins à du compost. Le produit d'une telle décomposition pourra avoir plus ou moins de valeur et de ce fait, être plus ou moins utilisable à des fins agricoles. L'art du composteur consiste à éviter cette qualité quelconque et à faire en sorte que la décomposition des matières organiques se déroule dans des conditions telles que le produit de cette décomposition, le compost, ait à coup sûr une excellente valeur fertilisante, une grande valeur biologique. Il existe des techniques éprouvées qui nous garantissent de tels résultats. Nous nous efforcerons de les décrire, tout en précisant tout de suite que celles-ci n'ont rien d'absolu ou de contraignant. Cette dernière observation est très importante si nous voulons plutôt adapter les techniques à chaque situation, ce que nous conseillons, que conformer chaque situation particulière à telle ou telle méthode. » — Jacques Petit MAINTENANT DISPONIBLE EN FORMAT ÉLECTRONIQUE!
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8 pages, U.S. Department of Agriculture Agricultural Marketing Service National Organic Program |
Document très utile pour estimer les besoins en matières sèches (DMD - Dry Matter Demand) des chèvres laitières arrivées à différentes étapes de leur croissance.
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32 pages, U.S. Department of Agriculture Agricultural Marketing Service National Organic Program |
Document très complet et très utile pour en arriver à estimer le potentiel nutritif des pâturages et, donc, le nombre de ruminants pouvant être nourris par ceux-ci. Bien qu'il est question ici de se conformer aux exigences du programme de production biologique américain, les conseils pratiques, à partir de la page 5, sont utiles pour tous. TABLE OF CONTENTS |
CARRINGTON, W. T., et al., Québec, Proulx & Proulx imprimeurs, 1898, 174 pages, ill., Relié. |
Voici un ouvrage datant de 1898 qui porte sur les animaux de bassecours.
Au menu: Les races bovines et leur traitement; Conduite de la laiterie; Races et traitement des chevaux de ferme; Races et traitement des moutons; Races porcines et leur traitement; Races de basse-cour et leur traitement; Santé et âge. |
R. P. Louis-Marie, o.c., Institut agricole d'Oka, La Trappe, Québec, 1939, 198 pages, ill., Relié. |
«Bonjour, les jeunes! Que le coeur vous en dise ou non, je viens vous arracher à l'ombre de vos maisons. Il fait dehors un soleil splendide, – qui versera sur votre tête éblouie des torrents d'or et de lumière, valant toute une armée de vitamines, – qui infusera dans vos veines une chaleur vivifiante. Ce n'est pas une herborisation que nous ferons aujourd'hui, mais une prise de contact avec notre belle nature, simple affaire de lier connaissance avec celle qui devra nous intéresser, ce printemps, et. . . tout le reste de notre vie, sans aucun doute.» |
Henri-Gaston de Montigny, Publié par le ministère de la Colonisationde la Province de Québec, La Patrie, Montréal, 1902, 128 pages, ill., Relié. |
« Si l'idée de vous mettre sur une terre vous est venue par goût des ayentures ou parce que vous êtes en difficulté avec votre patron, ça ne suffit pas : les colons n'ont pas d'aventures et leur existence est souvent pire que celle d'un ouvrier d'usine. Mais si vous aimez la vie au grand air, le travail énergique et la tranquillité; si vous êtes bon ouvrier, intelligent et plein de santé; si vous aspirez au bonheur de soustraire vos enfants aux dangers des grandes villes et de leur assurer un avenir modeste, mais solide, oh! là par exemple, vous êtes mon homme. » (page 1) |
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L'ARTISAN FERMIER : Manuel d'élevage artisanal du poulet de chair, de la poule pondeuse et de la chèvre laitière
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200 pages |
Manuel pour la conception et la mise en œuvre d'un modèle agroalimentaire régénérateur : le système Polyfarming (en englais)[traduction automatisée de la préface] Le modèle agroalimentaire actuel est basé sur un mode de production, de distribution et de consommation qui est étroitement lié à la crise environnementale que nous subissons. L'une de ses conséquences les plus dévastatrices est la perte de fertilité et la dégradation des sols, qui sont la source de notre alimentation etle plus grand stock de carbone sur Terre. Dans ce panorama insoutenable, il est urgent de changer le modèle d'agriculture et d'élevage afin que ces secteurs, fondamentaux pour notre survie, ne soient plus soumis à la concurrence. Ces secteurs, fondamentaux pour notre survie, doivent passer du statut de partie du problème à celui de contributeur à sa solution. |
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